Les recruteurs ont tendance à favoriser les descendants de migrants diplômés de l’enseignement supérieur dans les emplois de la politique de la ville, considérant leur proximité avec les populations des quartiers comme un atout, constate la sociologue Marnia Belhadj, auteure d’une recherche sur la mobilité sociale des enfants de migrants. Le risque, avertit-elle, est de créer une catégorisation, voire une éthnicisation de ces emplois. « Quelle professionnalisation dans le travail social pour les diplômés descendants de migrants », Marnia Belhdaj, Revue française des sciences sociales, formation et emploi n°94, La documentation française – avril-juin 2006.
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