Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé le 29 septembre qu’il allait investir 500 millions d’euros pour agrandir son usine de Saint-Amand-les-Eaux qui produira notamment son vaccin contre le cancer du col de l’utérus, le Cervarix, créant 600 emplois d’ici 2011.
Le groupe construira de nouvelles infrastructures sur le site de sa filiale Stérilyo, qui emploie déjà 125 personnes dans cette ville située près de Valenciennes. Les travaux devraient démarrer fin 2006. Au total, 600 emplois devraient donc être créés sur le site.
Glaxo développera son vaccin contre le cancer du col de l’utérus pour lequel il a demandé en mars une autorisation aux autorités sanitaires européennes, ainsi que ses futurs vaccins conjugués contre la méningite et le vaccin contre la grippe.
« Parmi les principaux atouts qui ont présidé à la décision » d’implantation en France, figurent « l’implication des autorités nationales en termes d’attractivité, le haut niveau de formation et de capacité de recherche, la tradition et le savoir faire technologique, les infrastructures et le rationnel industriel », a expliqué Christophe Weber, président de GSK France.
« C’est une satisfaction pour l’emploi car la région Nord-Pas-de-Calais a beaucoup souffert des crises industrielles, notamment dans le charbon et le textile », a commenté le député-maire communiste de Saint-Amand Alain Bocquet.
Cet investissement industriel est le plus gros réalisé dans la région depuis l’implantation de Toyota à la fin des années 1990.
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