Le ministre délégué aux collectivités locales, Brice Hortefeux, a estimé le 9 octobre qu’il existait aussi des « zones rurales sensibles » et a souhaité « améliorer » le maillage du territoire, lors des « rencontres de l’aménagement du territoire », au ministère de l’intérieur.
« Même si les territoires ruraux se repeuplent », le ministre a regretté l’existence de « zones rurales sensibles ».
« La ruralité cultive des formes particulières de délinquance », a déclaré M. Hortefeux, en citant « celles qui s’exercent à l’intérieur du cercle de famille » et en faisant une allusion à celles liées à « l’alcool ».
En outre, a relevé M. Hortefeux, certaines de ces zones « présentent des faiblesses significatives en terme de niveau scolaire moyen, que l’éducation prioritaire a été impuissante à améliorer ».
Il a estimé que « les politiques de la ville qui ont englouti des budgets faramineux depuis vingt ans sont, globalement, un échec » et que, en matière de délinquance, les solutions policières, malgré « leur incontestable efficacité, ne sont pas suffisantes ».
Au-delà, il a plaidé pour « améliorer le maillage du territoire », particulièrement en matière « de technologies de l’information et de la communication ».
A cet égard, il a déploré qu’alors « que tel village montagnard et isolé d’Asie du Sud-Est a son cybercafé », à l’inverse, « dans le Cantal, il existe des zones d’ombre pour la couverture GSM ou l’accès à l’ADSL ».
Dans le domaine de la mixité sociale, M. Hortefeux a jugé que le logement social « n’a pas vocation à être attribué à vie », mais doit être « réservé à ceux qui en ont besoin à un moment de (leur) vie ».
M. Hortefeux compte beaucoup sur les « pôles de compétitivité » dont l’objectif « constant est de créer de la richesse et de l’emploi », avec, a-t-il ajouté, « deux objectifs majeurs : le développement durable, la cohésion sociale et territoriale ». A ce jour, a-t-il précisé, « 66 (de ces) pôles sont labellisés.
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