Annulation d’une subvention pour la construction d’une Arena, demande de classement au titre des monuments historiques de toute une rue pour bloquer un projet d’alignement dans le centre ancien et cette fois avis négatif de l’ABF à des permis de démolir : pour le maire d’Orléans « la coupe est pleine ! »
Depuis quatre ans, la ville se bat pour élargir une rue avec la démolition d’une dizaine d’immeubles afin de faciliter l’accès au site de l’ancien hôpital où un quartier de logements et d’équipements universitaires doit être érigé. Mais après les recours des riverains, la ville doit aussi s’affronter à la Drac avec notamment un avis défavorable à des permis de démolir émis par l’ABF mi-avril.
« Il s’agit d’une forme de harcèlement, a déclaré fin avril 2013 Serge Grouard, le maire (UMP) de la ville. Nous sommes dans un véritable déni du droit. C’est le fait du prince qui s’exprime. »
Le maire voit dans cet avis une volonté clairement affirmée de l’Etat de ralentir voire de bloquer son projet. Car la décision de l’ABF est d’autant plus « surprenante » que les permis de démolir visés par cet avis défavorable avaient été retirés « oralement » auprès de la Drac le 2 octobre 2012.
« Mes services n’ont pas été informés officiellement de ce retrait, a rétorqué Xavier Clarke de Dromantin, l’ABF. Nous demandions un papier attestant formellement de ce retrait, mais nous n’avons jamais rien reçu ! »
Pour débloquer ce conflit le maire d’Orléans souhaite « prendre les Orléanais à témoin » tout en relançant son dossier d’aménagement avec à la clef une trentaine d’avis d’expropriation reçus fin avril par des habitants de la rue.
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