Les représentants de l’Etat (direction de l’architecture et du patrimoine au ministère de la culture), de la région Rhône-Alpes et de la ville de Lyon ont rencontré à Lyon le Groupement des monuments historiques (GMH), réunissant les entreprises du bâtiment spécialisées dans la restauration du patrimoine, pour évoquer « la décentralisation dans les monuments historiques ». Une table ronde où le GMH a dénoncé « le manque de crédits accordés par l’Etat pour la sauvegarde du patrimoine historique ».
Ainsi en Rhône-Alpes, un seul chantier vient d’être débloqué en 2006 contre sept à huit par an habituellement. Le GMH s’est aussi inquiété de l’annonce du premier ministre en septembre de débloquer une enveloppe exceptionnelle de 70 millions d’euros et d’appeler les régions à engager avec l’Etat de « nouvelles collaborations sur les monuments particulièrement importants » dans le cadre des futurs contrats de projets.
« Nous avons des promesses qui n’ont pas été suivies d’effets pour le moment » estime Jean Archier, vice-président du GMH. Selon lui, les programmes prévus en France en 2007 représentent une enveloppe de 280 millions d’euros alors que les besoins recensés nécessitent un volume de travaux de 400 millions d’euros environ.
Thèmes abordés