L’école de la deuxième chance de Toulouse, dont les nouveaux locaux ont été inaugurés le 26 octobre dans le quartier de Bellefontaine, «a réussi l’insertion professionnelle des trois quarts de ses élèves qui ont ainsi accédé à un contrat de travail ou à une formation qualifiante», d’après un communiqué.
Le 26 octobre, le président du conseil régional Midi-Pyrénées, Martin Malvy (PS) et le préfet André Viau ont visité le nouveau bâtiment de l’école, qui fonctionne depuis trois ans et est destinée à des jeunes de 18 à 30 ans ayant quitté le système scolaire sans diplôme, ni qualification.
L’école régionale de la deuxième chance (ERCC), financée à 48% par la région, a accueilli depuis janvier 2004 un total de 270 élèves, dont 53% ont aujourd’hui un emploi et 22% sont en formation qualifiante. Seuls 24,5 % d’entre eux ont quitté la formation sans solution, a indiqué le conseil régional.
Près de 900 stages pratiques ont été réalisés en partenariat avec 750 entreprises qui versent une part de la taxe d’apprentissage des élèves et les recrutent parfois au terme des neuf mois de formation à l’ERCC. « L’école de la deuxième chance n’est pas la concurrente de l’éducation nationale », a toutefois souligné Martin Malvy.
« Le parcours de chaque élève est construit sur la base de son propre projet professionnel, mais nous veillons à ne pas les envoyer vers des voies de garage », a indiqué Marc Martin, directeur de l’ERCC.
Au coeur du quartier périphérique de Bellefontaine, les nouveaux locaux sont situés au même endroit que la Maison commune emploi formation (MCEF), ce qui devrait permettre d’élargir les partenariats de l’école aux entreprises implantées dans la zone franche urbaine, a estimé la région.
Il existe maintenant près d’une vingtaine d’écoles de la deuxième chance dans l’Union européenne, dont onze en France.
Thèmes abordés