Les organisations françaises et catalanes opposées à la création d’une ligne transpyrénéenne à très haute tension (THT) ont appelé le 7 novembre depuis Perpignan à une manifestation à Gérone (en Espagne) le 12 novembre, quatre jours avant le sommet franco-espagnol prévu le 16.
Le rassemblement, à l’appel du « Collectif non à la THT » (France), de son homologue catalan « Plataforma No à la MAT », et des collectifs des maires de la région Sydeco (France) et AMMAT (Espagne), doit se faire au mot d’ordre de « Assez de mensonges ».
Lors de la conférence de presse de présentation, et « dans le contexte de la panne européenne du 4 novembre dernier », les opposants à la THT (400.000 volts) ont considéré que « le développement d’autoroutes de la haute tension relèvent d’une philosophie énergétique libérale de sur-consommation poussée par le «lobby électrique» pour des profits à court terme, à l’inverse d’une politique cohérente éco-citoyenne d’économie et de limitation des émissions de C02 ».
Selon les anti-THT, la « nécessité » de la ligne THT (sécurisation électrique de Gérone et alimentation du futur TGV), avancée par les transporteurs d’électricité français et espagnol et les gouvernements espagnol, catalan et français, n’est pas avérée.
La panne du 4 novembre « prouve que les interconnexions ne doivent se faire que dans la limite de la solidarité, et qu’il faut privilégier les économies d’énergie, la production et la distribution de proximité en privilégiant les énergies nouvelles, et ne pas s’en remettre à des réseaux géants, véritables «usines à gaz susceptibles de pannes à effet domino», ont estimé les anti-THT.
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