Les présidents de conseils régionaux, réunis le 8 novembre à l’assemblée des régions de France (ARF) ont pris acte de l’évolution de la position du gouvernement en ce qui concerne les futurs contrats de projets Etat-conseils régionaux (CPER).
Ils estiment que leur unité et leur détermination, affichées dès cet été, ont permis d’obtenir des avancées significatives. D’après les présidents des conseils régionaux, «l’élargissement de la négociation à de nouvelles thématiques comme l’agriculture, la culture, le tourisme, le prolongement du temps de la négociation et la mobilisation de crédits plus importants de la part de l’Etat ont été des facteurs favorables à faire avancer les négociations».
Les présidents de conseils régionaux se félicitent que leur attachement à la contractualisation avec l’Etat ait été entendu. «Elle permet la mise en cohérence des investissements majeurs dont la France a besoin pour se développer et se moderniser et donne une lisibilité dans le long terme en direction des entreprises mieux à même ainsi de créer des emplois».
Ils estiment par ailleurs que «le rôle majeur des régions en matière d’aménagement du territoire et de développement économique est ainsi conforté».
Toutefois, selon eux, tous les conseils régionaux demeurent, dans de nombreux cas, trop peu entendus, en particulier en ce qui concerne leur volonté de favoriser la recherche et l’innovation. Ils en appellent par conséquent le gouvernement à poursuivre ses efforts financiers et à approfondir sa démarche de dialogue et de concertation.
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