Un an après les événements de novembre 2005, une note, qui vient d’être publiée par le centre d’analyse stratégique, propose d’établir des éléments de comparaison entre les violences urbaines que la France a connues, à l’automne 2005 et les phénomènes comparables à l’étranger. «Comment situer ces événements par rapport aux situations que peuvent connaître d’autres pays ?», c’est l’interrogation à laquelle les auteurs de la note tentent de répondre. Première conclusion : les violences urbaines ne sont pas une exception française. «Cette note propose, un an après les événements, un essai de comparaison en s’appuyant sur une revue de la littérature existante, des rapports d’enquêtes réalisées à l’étranger ainsi que sur les données recueillies par les postes diplomatiques français», introduisent les auteurs du rapport.
Pour les besoins de l’analyse, toutes les formes de perturbation de l’ordre public, découlant d’un regroupement de personnes, qui se déroulent dans un environnement urbain, ont été prises en considération. Ce recensement a permis d’établir, de manière empirique, une typologie des différentes violences collectives commises dans le milieu urbain. Ainsi, parmi l’échantillon de conflits les plus significatifs en milieu urbain dans les pays développés, le croisement de différents critères (les acteurs, les cibles visées, le contexte socioéconomique et politique et le déroulement des événements) fait apparaître quatre types de violences collectives en milieu urbain : les conflits entre gangs, les phénomènes de débordement, les affrontements ethniques, les conflits dirigés contre les autorités publiques.
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