Le ministre délégué aux Collectivités territoriales, Brice Hortefeux s’est déclaré le 21 novembre prêt à reprendre les négociations avec les syndicats de pompiers professionnels, au moment où des milliers d’entre eux manifestaient à Paris.
« Ce matin (…) une organisation syndicale importante m’a proposé de reprendre les négociations », a affirmé le ministre à l’Assemblée nationale, en réponse à une question.
« Une organisation syndicale importante, sans doute au nom de l’intersyndicale, m’a proposé de reprendre les négociations », a-t-il insisté.
« J’y suis prêt, ma porte est ouverte avec Claudy Lebreton et avec Eric Doligé, à condition que l’on mette bien sur la table la situation particulière des sapeurs pompiers que l’on préserve la qualité du service public et que l’on n’oublie pas effectivement au bout du compte que c’est le contribuable qui assume le coût de ces avancées », a-t-il souligné.
Le même jour, à la mi-journée, une petite centaine de pompiers professionnels, en tenue, ont réussi à faire un sit-in durant quelques minutes devant l’entrée de l’Elysée, bloquant la circulation rue du Faubourg Saint-Honoré.
Les 37.000 pompiers professionnels français étaient appelés à manifester à Paris à l’appel de quatre syndicats, réclamant notamment l’octroi d’une prime de 70 euros « à tous » et la garantie d' »une retraite décente » dès 55 ans.
Après s’être assis sur la chaussée, juste devant la grille de l’entrée principale du palais présidentiel, les pompiers ont quitté sans incident les lieux à l’issue de pourparlers avec les forces de sécurité qui s’apprêtaient à les repousser.
Les abords du palais présidentiel sont gardés en permanence par les forces de sécurité en tenue et en civil, police et gendarmerie, et il est rare que des manifestants, surtout en tenue, puissent s’approcher ainsi de l’Elysée.
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