Le ministre délégué à l’Industrie, François Loos, a proposé le 27 novembre quinze mesures pour favoriser le développement du très haut débit en France et atteindre l’objectif de 4 millions d’abonnés en 2012.
En présentant ces mesures à l’occasion du lancement du forum du très haut débit, François Loos a souhaité donner « une impulsion (…) afin que la France puisse bénéficier au maximum des retombées industrielles et socio-économiques de cette technologie ».
L’objectif des pouvoirs publics est aussi de voir travailler « ensemble » tous les acteurs de ce secteur afin notamment de réduire les coûts – les investissements devraient dépasser les dix milliards d’euros -, soutenir l’action des collectivités territoriales et renforcer la recherche et le développement ainsi que le développement des usages.
Le très haut débit nécessite la mise en place de réseaux en fibre optique qui permettront des flux supérieurs à 50 mégabits par seconde, contre 25 à 28 mégabits actuellement avec l’ADSL (haut débit par téléphone), de quoi pouvoir visualiser avec tout le confort nécessaire la télévision en haute définition ou de la vidéo à la demande (VOD).
Le ministre reprend en partie des idées déjà émises par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Cette instance avait proposé notamment d’étudier la disponibilité des « fourreaux » existants (gaines par lesquelles passent la fibre optique) pour rendre possible des offres de location et éviter ainsi des travaux de génie civil très coûteux, ou encore de promouvoir le très haut débit pour les entreprises dans le cadre d’un label « Zones d’activité très haut débit ».
De même, la direction générale des entreprises (DGE) va suivre la réalisation d’une partie du plan d’actions comme la mise en place d’un label « logement multimédia » pour les logements neufs et le pré-câblage des bureaux neufs.
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