Une quinzaine de maires de gauche de la métropole lilloise (Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Wattrelos, notamment) dénoncent une réforme locale de la police menée sans concertation. Dans un collectif baptisé Covisur (« collectif des villes sécurité urbaine »), ils mettent en cause un projet pressenti – mais pas officialisé par la préfecture – de profiter de la construction du nouveau commissariat central de Lille pour y fusionner tous les services doublons de la métropole et rationaliser les moyens.
Une hypothèse qui inquiète les édiles nordistes, qui estiment déjà être moins bien lotis que les autres grandes métropoles françaises, et qui chiffrent à une centaine de postes le manque d’effectifs policiers à l’échelle du département. Les élus, qui craignent une réduction supplémentaire de la police de proximité, réclament une rencontre avec le préfet » pour dire ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas dans cette réforme », selon Jean-Michel Stievenard, maire de Villeneuve d’Ascq.
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