Six équipementiers télécoms * ont publié le 19 décembre un libre blanc sur l’internet à très haut débit, prônant la technologie de la fibre optique et enjoignant la France à rattraper son retard dans ce domaine. « Le développement, en France, de réseaux d’accès à très haut débit sur fibre optique (FTTx) est quasiment inexistant, alors même qu’il connaît une très forte croissance dans nombre de pays », écrivent-ils dans ce livre blanc, citant les exemples du Japon, des Etats-Unis et des pays scandinaves.
Ce livre blanc « s’adresse notamment aux responsables des programmes d’aménagement et aux collectivités territoriales alors qu’ils sont amenés à se décider sur le déploiement de réseaux à très haut débit », indiquent-ils.
Il présente notamment un retour d’expérience sur les projets de très haut débit menés dans le monde, assurant que la fibre optique « est très largement devenue la solution de choix des opérateurs historiques comme des nouveaux entrants ». L’annonce en septembre par le groupe Iliad, maison-mère de Free, d’un plan d’un milliard d’euros d’investissements pour le déploiement au premier semestre 2007 de la fibre optique à Paris a réveillé le débat en France sur cette technologie. Fin novembre, le ministre délégué à l’Industrie, François Loos, a annoncé un plan d’action du très haut débit, tandis que France Télécom a dévoilé le 15 décembre son plan de déploiement d’un réseau par fibre optique dès 2007 avec l’objectif de 150.000 à 200.000 clients raccordés fin 2008. Les réseaux en fibre optique vont permettre l’avènement du très haut débit avec des flux supérieurs à 50 mégabits par seconde contre 25 à 28 avec l’ADSL (haut débit par téléphone).
* Ces équipementiers sont AETA, Alcatel-Lucent, Mitsubishi Electric ITE, Nayna Networks, Terawave et Wave 7 Optics.
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