Le programme de couverture des «zones blanches» GSM, mis en place en 2003 par le gouvernement pour desservir les communes où aucun opérateur mobile n’avait de réseau, a permis d’équiper 1683 communes, a déclaré Christian Estrosi, ministre délégué à l’aménagement du territoire lors du conférence de presse le 17 janvier. Ces communes sont désormais recensées sur des cartes élaborées par la DIACT. Les 3000 communes concernées par le programme devraient être desservies, comme prévu, d’ici la fin de l’année.
Pour les collectivités en zone grise, c’est à dire déjà desservies par un opérateur, aucun programme n’est prévu. S’ils le souhaitent, les opérateurs peuvent conclure entre eux des accords d’itinérance leur permettant d’utiliser les équipements de leurs concurrents. Mais rien ne les y oblige
«Il se pose un problème de concurrence, et il y a des enjeux économiques qu’il faut comprendre, estime Christian Estrosi. J’ai cependant demandé aux opérateurs de s’engager sur la résorption de ces zones. Sur le principe ils ont répondu favorablement».
Enfin, Christian Estrosi a annoncé que les opérateurs GSM devront garantir la couverture des axes de transport prioritaires. Cette notion sera affinée dans les prochaines semaines. Cependant y figureront «les axes routiers où le trafic est supérieur à 5000 véhicules par jour». L’opérateur Orange estime qu’il devra investir 50 millions d’euros supplémentaires pour répondre à cette nouvelle obligation de couverture.
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