Le Samu Social a annoncé le 28 janvier au soir que 165 places supplémentaires d’hébergement pour les sans-abris à Paris ont été débloquées après une réunion avec Les Enfants de Don Quichotte et des associations d’aide aux sans-abris au ministère de la Cohésion sociale.
« Ces 165 places seront des hébergements dans des logements collectifs et s’inscriront sur la durée », a expliqué Stefania Parigi, porte-parole du Samu Social.
« Cette réunion a permis d’augmenter les capacités pour trouver des solutions pérennes mais la situation des personnes dans la rue depuis des années ne va pas se résoudre dans l’immédiat » a-t-elle ajouté.
Le ministère de la cohésion sociale n’a pas souhaité s’exprimer à propos de cette réunion qui s’est tenue le 28 janvier au soir au ministère avec des associations dont le Samu Social, les Don Quichotte et Jean-Louis Borloo et Catherine Vautrin, ministre et ministre déléguée à la Cohésion sociale. A la sortie de la réunion, Les Enfants de Don Quichotte ont assuré de leur côté que « le travail avance ». « Il y a une vraie volonté de tout le monde. Il n’y a pas de scepticisme », a affirmé Jean-Baptiste Legrand, l’un des initiateurs du mouvement.
« L’urgence est entendue. C’est maintenant une question de jour », a ajouté Sébastien Thiery, un autre membre de l’association.
Le 27 janvier, les Enfants de Don Quichotte, qui avaient lancé leur première « maraude citoyenne », avaient dénoncé l’absence sur le terrain des moyens promis par le gouvernement. L’association assurait qu’à Paris, environ 800 places d’hébergement en hôtels, dans des centres ou dans des gymnases leur avaient été promises. Or, après vérification auprès des organismes concernés et hormis 40 chambres d’hôtel, les places escomptées n’étaient pas disponibles le 27 janvier au soir.
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