La confédération nationale du logement (CNL, association de locataires) regrette que le texte de loi sur le droit au logement opposable, voté par le Sénat ne contienne « pas de solutions efficaces et pérennes pour résoudre la crise », selon un communiqué publié le 6 février.
Tout en reconnaissant que ce texte comporte « des avancées », Jean-Pierre Giacomo, président de la CNL, regrette que « les objectifs de ce nouveau droit et ses moyens n’aient pas été clairement définis dans la loi de telle sorte que l’on se demande encore comment l’Etat pourra loger toutes ces personnes alors qu’il n’y a pas suffisamment de logements et que d’ici à 2008, les perspectives de construction restent insuffisantes ».
Dans la « précipitation » du gouvernement, les associations telles que la CNL « n’ont pas été entendues pour mettre à plat les facteurs de la crise du logement et leurs éventuelles solutions », ajoute-t-il.
A la question « jusqu’à quand vais-je pouvoir rester dans mon logement au regard des hausses de loyers et de charges, de la baisse de mon pouvoir d’achat », le texte de loi ne répond pas, selon la CNL.
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