Après plusieurs mois de bras de fer avec l’Etat, le conseil régional du Centre a adopté le 22 février le contrat de projets qui porte sur un peu plus de 700 millions de crédits (385 millions d’euros de la région et 347 millions d’euros de l’Etat).
Alors que l’Etat proposait initialement une enveloppe de 266 millions, d’ultimes négociations portant notamment sur le ferroviaire, ont permis de dégager 30% de crédits supplémentaires. Malgré son approbation, le conseil régional a cependant noté des points négatifs dans les domaines de l’économie, l’environnement, le tourisme, le social, la jeunesse et les sports. Les aides aux entreprises ont ainsi disparu ainsi qu’une grande part des projets de réhabilitation des maisons de retraite. La recherche, la politique de la ville et la culture ont connu un meilleur sort tout comme le ferroviaire dont les crédits atteignent 122 millions d’euros.
Le projet emblématique de la région (la réouverture aux voyageurs de la ligne ferroviaire Orléans-Chartres) a ainsi été en partie sauvé. Les autres grandes masses financières portent sur les sites culturels (47 millions d’euros), l’enseignement supérieur (145 millions d’euros), la recherche (29 millions d’euros), la « compétitivité et l’attractivité des territoires » (79 millions d’euros), le « pôle d’efficacité énergétique » (51 millions d’euros), les mutations économiques (33 millions d’euros).
Le volet territorial sera doté de 151 millions d’euros avec trois espaces prioritaires : les franges franciliennes au Nord, le Berry au Sud et l’axe ligérien au Centre. Ce CPER sera accompagné d’un contrat de projets interrégional sur la Loire doté de 150 millions d’euros dont plus de 30 millions concerneront des projets dans la région Centre.
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