Le maire (UMP) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a estimé le 28 février « injuste que les salariés toulousains subissent les conséquences d’erreurs qu’ils n’ont pas commises », après l’annonce du plan de restructuration Power8 d’Airbus.
« Je déplore l’ampleur des suppressions d’emplois annoncées sur le site toulousain et qui vont affecter aussi bien Airbus que ses sous-traitants et fournisseurs », déclare Jean-Luc Moudenc dans un communiqué.
Airbus a annoncé 28 février 10.000 suppressions d’emploi sur quatre ans : 4.300 en France, dont 1.100 personnes au siège central d’Airbus à Toulouse, 3.700 en Allemagne, 1.600 en Grande-Bretagne et 400 en Espagne.
« Je trouve particulièrement injuste que les salariés toulousains aient ainsi à subir les conséquences d’erreurs qu’ils n’ont pas commises (…) Il est capital à mes yeux qu’il n’y ait aucun licenciement sec chez Airbus », affirme Jean-Luc Moudenc.
« Toulouse demeure le centre névralgique d’Airbus et de l’industrie aéronautique européenne. C’est un gage capital pour l’avenir de notre ville et de sa région et pour son développement futur », estime par ailleurs Jean-Luc Moudenc, qui se félicite de l’obtention par Toulouse du futur programme industriel de l’A-350.
Le maire de Toulouse souhaite enfin que les problèmes de gouvernance d’Airbus soient réglés « dans les meilleurs délais » et que l’entreprise soit mieux protégée des « égoïsmes nationaux » en renforçant son intégration européenne.
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