La Ligne à grande vitesse (LGV)-Est a été inaugurée le 15 mars avec fastes et illuminations, marquant la fin de cinq ans de travaux pharaoniques pour construire 300 nouveaux kilomètres de voies qui permettront aux trains de rouler à 320 km/h.
Cette ligne est « un symbole de la politique d’aménagement du territoire » et « une réussite industrielle majeure », a déclaré Jacques Chirac à l’Elysée devant un parterre d’élus des régions, départements, villes, les dirigeants de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui ont financé avec l’Etat cette nouvelle ligne.
« En raccourcissant les distances, en attirant les entreprises, en accélérant les échanges, elle va constituer un véritable catalyseur d’activité économique, avec à la clé plus de 16.000 emplois », a affirmé le chef de l’Etat.
Le 10 juin, date de l’ouverture commerciale de la ligne, la capitale française ne sera plus qu’à 1h30 de Nancy, 2h05 de Luxembourg-ville, 2h20 de Strasbourg, ou 3h40 de Stuttgart, contre respectivement 2h45, 3h35, 4 heures et 6 heures aujourd’hui.
Le 15 mars, le ministre des Transports Dominique Perben a annoncé que le lancement des travaux de la deuxième phase du TGV Est européen aurait lieu « à partir de 2008 ». Auparavant, la date annoncée pour le lancement de ces travaux était « avant 2010 ».
Cette deuxième phase, d’un coût prévu de 94 millions d’euros, entraînera la construction de 100 nouveaux kilomètres de voies, mettant la capitale européenne à 1h50 de Paris.
Grâce à ces travaux, le TGV français et l’ICE allemand pourront rouler à 320 km/h sur la LGV-Est, une vitesse supérieure de 20 km/h à celle des autres TGV français, ce qui rapprochera considérablement Paris des principales agglomérations de l’Est de la France et de grandes villes étrangères.
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