Le chef de la police municipale de Chambourcy, une bourgade résidentielle des Yvelines, a été retrouvé mort à son domicile le 21 mars le corps lardé de coups de couteaux, un meurtre mystérieux pour l’instant qui a stupéfié population et élus.
« C’est un crime odieux, immonde et lâche », a déclaré le 22 mars Pierre Morange, le maire UMP de Chambourcy qui s’est dit « abasourdi par cette terrible nouvelle ».
Le corps de Christian Maréchal, 59 ans, chef de la police municipale depuis 1993, a été découvert par un collègue, qui cherchant à le contacter et s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles, s’est rendu à son domicile vers 22h30.
Selon le maire, le policier aurait reçu 16 à 17 coups de couteau.
C’est l’épouse du défunt, policière également, à Poissy (Yvelines), qui avait demandé à une patrouille de passer chez elle, ne voyant pas son mari venir alors qu’il devait aller la chercher à la sortie d’un meeting de l’UMP à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a indiqué le maire.
Le 22 mars, plusieurs personnes étaient entendues au SRPJ de Versailles, chargé de l’enquête.
Christian Maréchal, originaire du Nord, avait travaillé à la police municipale de Deauville (Calvados) puis de Saint Germain en Laye (Yvelines) avant d’être nommé en 1990 à Chambourcy.
Il comptait, selon le maire, prendre sa retraite prochainement pour partir en Vendée.
« Ce drame rappelle une nouvelle fois que nous faisons un métier exposé qui nous rend vulnérables », a rappelé Cédric Josso, délégué départemental du syndicat national de la police municipale.
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