Après la violente agression subie le 22 mars par une policière municipale d’Emerainville (Seine-et-Marne), alors qu’elle prenait la fuite face un «groupe de 5 personnes, cagoulées», le représentant de l’Union nationale des agents de police municipale (Unapm) en Ile-de-France, Arnaud Libert, dénonce «un quotidien de plus en plus violent». «En banlieue, les effectifs de police nationale sont insuffisants. Du coup, la municipale doit occuper davantage le terrain», explique-t-il. Le maire de la ville, l’UMP Alain Kelyor, réclame de son côté que les policiers municipaux puissent porter des Taser, pistolets électriques, ou des flash-ball, pistolets à balle en caoutchouc. Le préfet le refuse. Une marche silencieuse est organisée le 31 mars à Emerainville en hommage à la policière victime, qui s’est vue prescrire 11 jours d’ITT.
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