La droite a conservé la présidence de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, le 11 avril, 12 des représentants élus le 1er avril se rangeant dans le camp de la droite, contre huit élus pour l’opposition PS et divers gauche.
Dans l’assemblée sortante 13 élus sur 20 s’étaient rangés à droite.
Le nouveau président de l’Assemblée territoriale de la collectivité d’Outre-mer de Wallis et Futuna est Pesamino Taputaï, et le vice-président Victor Brial, le député UMP de l’archipel.
Dans un communiqué du 11 avril, le ministre de l’Outre-mer Hervé Mariton a félicité Pesamino Taputaï pour son élection.
Les schémas métropolitains sont très éloignés de la vie politique de Wallis et Futuna, où les liens coutumiers et familiaux plus que de véritables choix idéologiques ou partisans guident le choix des électeurs et où des intérêts très locaux dominent les campagnes.
Compte tenu de la dispersion du vote, l’élection du président de l’Assemblée et la définition d’une majorité donnent en général lieu à de longues tractations.
Archipel polynésien aux coutumes préservées, Wallis et Futuna est administré par l’Etat, en collaboration avec les trois rois (un à Wallis, deux à Futuna), qui siègent de droit comme vice-présidents au conseil territorial. L’assemblée territoriale délibère sur les affaires locales et vote le budget.
Lors des élections territoriales, le 1er avril, le taux de participation, toujours très fort dans ce territoire français du Pacifique sud, le plus éloigné de la métropole, s’est établi à 74,98% parmi les quelque 11.000 électeurs inscrits.
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