«Le logement est, avant tout, une politique partagée», a rappelé le président du Conseil national de l’habitat (CNH), Michel Piron, lors de la présentation de ses rapports «Politiques de l’habitat et décentralisation deux ans après la loi du 13 août 2004» et «Habitat et territoires». Mais ce partage pose souvent problème. Aussi le CNH, dans le second rapport, propose que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) deviennent les «ensembliers des politiques de l’habitat». Autrement dit, les chefs de file.
Grâce aux plans locaux de l’habitat, ils fédèrent les communes et peuvent gérer par délégation les fonds de solidarité pour le logement intercommunaux. Les départements joueraient un rôle solidaire entre les populations et les territoires, agissant sur les territoires situés à la frange des EPCI ou à dominante rurale. L’Etat garderait un rôle de financeur, d’évaluateur, et de garant de la cohésion sociale et territoriale.
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