« Jusqu’à 1 300 inscrits, ça allait. Au-delà, ça a coincé », a indiqué Gilles Carrez, député-maire (UMP) du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), avant d’annoncer, le 23 avril, que sa municipalité allait suspendre l’utilisation des machines électroniques. »Il nous paraît plus sage dans l’immédiat de repasser au vote traditionnel pour le second tour [de la présidentielle] et sans doute pour les législatives », en attendant de « redécouper les bureaux pour l’année prochaine ».
Les difficultés rencontrées le 22 avril par les électeurs du Perreux-sur-Marne, où les machines à voter étaient utilisées pour la première fois, sont dues à des bureaux de vote « trop importants », selon le député-maire, et à une très forte participation. Il s’attend toutefois à des files d’attente le 6 mai devant les bureaux, malgré le retour au vote traditionnel.
Les problèmes, tenant également à « des questions d’organisation » selon Gilles Carrez, ont surtout concerné trois bureaux, dont l’un (où l’on a frisé trois heures d’attente) a fermé à 22 heures.
Dans les trois autres villes du département équipées de machines de vote électronique, deux – Bry-sur-Marne et Villeneuve-le-Roi – ont aussi évoqué la possibilité de mettre en place un bureau supplémentaire l’an prochain pour fluidifier les opérations, tout en assurant maintenir le vote électronique pour le second tour. A Arcueil, les résultats étaient disponibles à 21 h 40. « Nous avons gagné deux heures », a affirmé la municipalité.
Dès le 22 avril, la municipalité de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a annoncé revenir au vote traditionnel le 6 mai et pour les législatives.
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