La ville de Reims a annoncé dans un communiqué du 27 avril qu’elle n’a eu à déplorer «aucun dysfonctionnement propre aux machines à voter mais des errements humains dus à l’affluence». La municipalité revient toutefois sur un certains nombre d’incidents comme ceux du début de scrutin, le 22 avril, dans six bureaux. Des retards lors de l’ouverture du scrutin à cause d’un défaut d’alimentation électrique des appareils, explique la ville.
«Certains électeurs ont par ailleurs constaté des anomalies sur les reçus de vote, concernant l’impression de l’heure et parfois de la date», regrette la ville de Reims qui explique que ces anomalies sont liées à une omission de mise à l’heure et à la date des machines. «Ces reçus de vote mal datés sont sans conséquence sur le bon enregistrement des votes», souligne la ville.
D’autres problèmes ont été soulevés concernant des rouleaux d’imprimantes coincés ou des imprimantes n’éditant plus de reçus de vote. «Ce problème d’ordre technique, qui a été résolu par le personnel municipal, n’altère aucunement le vote», informe la ville de Reims.
Il a aussi été constaté de longues files d’attente pour accéder au vote.
«L’organisation humaine autour des urnes électroniques fait d’ores et déjà l’objet d’amendements de la part du service élections de la ville pour les prochains scrutins et notamment celui du 6 mai prochain», déclare la ville de Reims.
Aussi, la municipalité rémoise conclut que «compte tenu de la nature des problèmes soulevés, connexes et non pas imputables aux machines», elle va maintenir le dispositif.
Le 22 avril 2007, lors du 1er tour de l’élection présidentielle, la ville de Reims est intégralement passée du vote traditionnel aux urnes électroniques avec 94 bureaux de vote équipés.
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