Le 25 mai, après son entretien avec Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Mailly s’est dit « rassuré » : le chef d’Etat lui a affirmé ne pas vouloir « remettre en cause le droit de grève » en imposant un service minimum dans les transports.
« J’ai noté positivement qu’il n’y a pas de volonté de remise en cause du droit de grève », a-t-il déclaré aux journalistes, après une entrevue d’une heure à l’Elysée avec le Président. « Il y aura une concertation rapide avec Xavier Bertrand [ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité, ndlr], parce que le président a compris qu’on ne veut pas négocier le service minimum », a déclaré le chef de fil de FO. Celui-ci affirme, en revanche, être prêt à négocier par entreprise, des accords de prévention des conflits, du type de celui en vigueur à la RATP.
« Je suis rassuré sur la méthode. Sur le contenu, il faudra attendre les textes », a-t-il ajouté.
Jean-Claude Mailly a précisé que le service minimum dans l’éducation n’avait pas été abordé lors de cet entretien, auquel participait également François Fillon, qui a « peu » parlé.
Références
Lire aussi l'opinion de Michel Destot, président du Groupement des autorités responsables de transport, publiée dans «La Gazette» du 28 mai, p. 9.
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