François Fillon a annoncé le 29 mai à Nice que le Parlement voterait « au mois de juillet » une « loi-cadre sur le service minimum et en particulier dans les transports ».
La « majorité silencieuse exige que l’intérêt général ne soit plus l’otage des intérêts corporatistes, elle demande que le droit légitime de faire grève n’ignore pas le droit tout aussi légitime de bénéficier de la continuité du service public », a affirmé le Premier ministre.
« C’est pourquoi les députés que vous élirez dans quelques jours voteront au mois de juillet une loi-cadre sur le service minimum et en particulier dans les transports », a-t-il lancé.
Lors de ses rencontres à l’Elysée avec les partenaires sociaux, le président Nicolas Sarkozy a indiqué à plusieurs dirigeants syndicaux, à propos du service minimum dans les transports en cas de grève, qu’une « loi-cadre » serait votée, sans doute à l’été, appelant à négocier dans les entreprises sur la prévention des conflits.
Reçu plus tôt le 29 mai par le président Sarkozy, Bernard Thibault (CGT) a lancé à sa sortie de l’Elysée un appel à la vigilance sur cette question.
Thèmes abordés