Appelés aux urnes dès le 2 juin, pour des raisons de logistique, les électeurs de la Polynésie française ouvriront le bal des législatives plus d’une semaine avant la métropole, lors d’un scrutin mettant en lice 22 candidats, dont l’ancien président indépendantiste Oscar Temaru.
Les 118 îles des cinq archipels polynésiens étant réparties sur une surface équivalente à l’Europe, les deux tours doivent avoir lieu avec deux semaines d’écart dans cette collectivité d’outre-mer du Pacifique sud, qui élit deux députés (sur 577).
Histoire de donner le temps au Haut Commissariat basé à Papeete d’organiser la livraison de matériel électoral (bulletins de vote, professions de foi) jusque dans les bureaux de vote les plus reculés des Marquises ou des Gambiers.
Une certitude : avec 11 candidats dans chacune des deux circonscriptions, les 167 000 électeurs polynésiens devront revoter le 16 juin. Une révolution par rapport aux législatives 2002, quand Michel Buillard et Béatrice Vernaudon avaient été élus dès le premier tour pour le compte du Tahoeraa Huiraatira, puissant parti autonomiste de Gaston Flosse affilié à l’UMP.
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