«Votre projet de loi ne doit pas encourager la concurrence sauvage entre universités, ni porter atteinte à la responsabilité des régions en matière d’aménagement du territoire». C’est en ces terme qu’Alain Rousset, président de l’Association des régions de France (ARF) et président du conseil régional d’Aquitaine s’est adressé à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il lui demande dans un courrier en date du 21 juin, «solennellement de prendre le temps d’un travail conjoint Etat-régions quant à la place des uns et des autres dans l’université de demain». Le président de l’ARF s’étonne qu’au-delà «d’une rencontre formelle» avec la ministre de l’Enseignement supérieur, «une véritable négociation ne soit pas engagée». L’association regrette en effet, d’avoir eu connaissance du projet de loi portant sur l’organisation de la nouvelle université par le site internet du ministère. L’ARF rappelle à cette occasion «le rôle volontaire et déterminant des conseils régionaux dans la modernisation des universités, point essentiel des contrats Etat-région». «Votre projet de loi ne doit pas aboutir à une limitation de la démocratie interne», met en garde l’ARF, rappelant à cet égard les compétences propres des conseils régionaux en matière de formation professionnelle, de formation continue, d’apprentissage.
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