A l’heure de l’ouverture des marchés de l’énergie, Amorce, association regroupant 276 collectivités et 121 professionnels, informe, dans un communiqué du 2 juillet, qu’elle a récemment mené une enquête auprès de plusieurs villes (Marseille, Lorient, Caen, Limoges, etc.) et syndicats d’énergies ayant lancé des appels d’offres d’achat d’énergie ces dernières années.
«Cette enquête montre que la mise en concurrence peut déboucher sur des niveaux de prix variant entre – 5% et + 50%, par rapport au tarif réglementé», note Amorce. «Certains ont donc fait quelques économies, puisque seuls les appels d’offres faisant apparaître des tarifs inférieurs aux contrats existants ont été attribués», explique l’association. Toutefois, celle-ci estime que le meilleur moyen de réaliser de réelles économies est, plus que la mise en concurrence, d’assurer un bon suivi des consommations et de mener des actions de maîtrise de l’énergie.
Par ailleurs, Amorce rappelle qu’en vertu de la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement opposable, EDF continue de proposer à ses clients des tarifs régulés pour les nouveaux sites jusqu’en 2010. «Acheter de l’énergie sur le marché a donc été très consommateur de temps dans les services», constate Amorce, qui émet deux recommandations : dresser un état des lieux précis des consommations et demeurer vigilant sur le type de contrat de fourniture d’électricité proposé : régulé ou au prix du marché.
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