Un système d’évaluation de l’activité des CRS visant à « les inciter à se concentrer sur l’important », les vols et agressions, est testé depuis quelques mois en Seine-Saint-Denis, a expliqué, le 9 juillet, le «patron» de la police du département, en dévoilant un premier bilan « très satisfaisant ».
Dans ce département où de deux à quatre compagnies républicaines de sécurité (CRS), soit 160 à 320 hommes, sont en permanence déployées, « les CRS pouvaient être mieux utilisés, notamment pour lutter contre la délinquance de voie publique », estime David Skuli, directeur départemental de la Sécurité publique, à l’origine de cette initiative « menée en Seine-Saint-Denis seulement ».
Depuis septembre 2006, une échelle « d’activité » mesure la qualité des interpellations en fonction de coefficients « incitatifs » : un maximum de 20 pour l’auteur de vol et violence ou dégradation, quatre pour un immigré clandestin, un pour l’auteur d’une infraction routière.
Une seconde échelle, dite « de dissuasion », évalue l’impact de leur présence sur la commission des délits, dans les centres commerçants des villes, notamment.
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