La ministre de l’Intérieur a tenu,le 19 juillet à Saint-Denis, sa deuxième « réunion de cohésion » en Seine-Saint-Denis, où elle entend faire travailler ensemble « tous les acteurs de la chaîne de sécurité ».
Elle a rencontré plusieurs responsables d’associations, des élus locaux, des policiers et des pompiers et écouté un responsable d’une supérette ouverte dans un des quartiers difficiles de la ville qui lui a fait part des agressions répétées dont il est l’objet.
Auparavant, la ministre avait visité le commissariat de Saint-Denis, ainsi que la caserne des sapeurs-pompiers, où elle s’est fait raconter le vécu quotidien de tous.
Cette deuxième réunion de cohésion en Seine-Saint-Denis, après celle de Montfermeil le 2 juillet, sera suivie d’au moins une troisième, avant la grande conférence de cohésion de l’automne.
La fois prochaine, Michèle Alliot-Marie sera accompagnée « d’autres ministres ou de leurs représentants » pour mettre en place une véritable « chaîne de l’ensemble des acteurs de la sécurité ».
A cette occasion, le Syndicat général de la police (SGP-FO) a exprimé son souhait de « territorialisation » de la police en Seine-Saint-Denis. Cela permettrait, selon lui, «une meilleure efficacité des interventions et d’éviter les tensions inutiles ».
« Il est impératif de mettre l’accent sur le fossé qui se creuse entre la population, en particulier la jeunesse, et la police, et sur les dysfonctionnements du service public de police sur le département », indique-t-il.
Par ailleurs le syndicat rappelle « que les zones difficiles’ exigent des personnels motivés et dynamiques. Une exigence qui passe par la généralisation de la fidélisation choisie des fonctionnaire de police ». Enfin,le SGP-FO voudrait que ce genre de réunion « se poursuive et donne lieu à des bilans d’étape ».
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