L’élection du président du Congrès (assemblée) de Nouvelle-Calédonie aura lieu le 31 juillet et celle du prochain président du gouvernement local le 6 août, a annoncé le 25 juillet l’assemblée dans un communiqué.
Les élus sont convoqués en séance publique le 31 juillet pour le renouvellement du bureau et l’élection du président du Congrès. Le nombre de membres du gouvernement, compris entre cinq et onze, sera déterminé le même jour.
Collégial, le gouvernement est élu à la proportionnelle par les membres du Congrès.
Le renouvellement du président du Congrès, qui a lieu tous les ans, était prévu, mais celui du président du gouvernement fait suite à la démission le 23 juillet de la présidente de l’exécutif calédonien, Marie-Noëlle Thémereau.
Cette démission entraînait de plein droit celle des dix autres membres de l’exécutif.
Le départ de Marie-Noëlle Thémereau intervient sur fond de recomposition de la droite locale, dont les deux mouvements rivaux l’Avenir ensemble (au pouvoir, dirigée par un dissident UMP) et le Rassemblement-UMP, négocient un « accord de majorité », fortement encouragé par Paris.
Ces négociations pour un « accord de majorité » se sont poursuivies toute la journée du 25 juillet « dans un climat tendu », selon des sources proches du dossier.
Dans un communiqué, Christian Estrosi a jugé le 25 juillet « essentiel que la Nouvelle-Calédonie retrouve le plus rapidement possible une stabilité institutionnelle qui permette la mise en oeuvre de tous les engagements pris par Nicolas Sarkozy, et le développement économique et social de ce territoire français ».
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