La veille du lancement du système de location de vélos en libre service Vélib, à la mi-juillet, la police parisienne a reçu des directives visant à réprimer les infractions commises par les cyclistes, a-t-on appris le 29 août.
Dans une note de service intitulée « Mise en oeuvre de l’opération Vélib », le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère, demande la « sanction des comportements dangereux », circulation sur le trottoir ou en sens interdit par exemple, « compte tenu de l’augmentation du nombre de cyclistes », « conséquence » probable de Vélib’. Il invite les commissaires de police centraux des 20 arrondissements parisiens à organiser dès la rentrée des « opérations d’alternative à la sanction consistant au classement des poursuites », si le « contrevenant accepte de participer à un stage de prévention ».
Le « patron » des policiers parisiens préconise également la « répression des infractions commises par les autres usagers de la route » qui pourraient « entraîner un danger pour les cyclistes », dont ceux circulant sur les pistes cyclables par exemple.
Vélib’ a dépassé le cap des 2 millions de locations en 39 jours, ont annoncé, le 21 août, la mairie de Paris et JCDecaux SA (le gestionnaire).
Lancée le 15 juillet dans la capitale, l’opération enregistre de 50.000 à 70.000 locations chaque jour en moyenne, ont-ils précisé.
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