Au dernier jour du délai légal, le maire (PS) de Clermont-Ferrand, Serge Godard, a annoncé, le 13 août 2012 dans un communiqué, sa décision de renoncer à son droit de préemption sur la vente de l’Hôtel-Dieu, au nom « du bon emploi de l’argent public et de l’équilibre des finances municipales ».
Le 14 juin dernier, le CHU de Clermont-Ferrand, propriétaire du site, avait fait savoir qu’il avait trouvé un acheteur pour un prix de 25 millions d’euros et avait déposé une déclaration d’intention d’aliéner.
La ville avait donc jusqu’à ce 14 août pour exercer son droit de se substituer à l’acheteur.
La municipalité n’abandonne pas pour autant ses ambitions sur l’ancien site hospitalier situé au cœur de la capitale auvergnate et se dit « prête à s’engager à une acquisition à hauteur de 20 millions d’euros, net vendeur, de l’ensemble du site de l’Hôtel Dieu, d’ici la fin 2012 et sans condition suspensive, afin d’y conduire une opération d’urbanisme exemplaire compatible avec les capacités financières de la collectivité ».
Christian de Portzamparc – En juin dernier, l’adjoint à l’urbanisme et président du Grand Clermont, Dominique Adenot, avait expliqué que si la ville devenait propriétaire de l’Hôtel-Dieu, c’est l’architecte Christian de Portzamparc (Cité de la Musique, Tour Granite La Défense, etc.) qui dirigerait le projet.
La balle est maintenant dans le camp du CHU, qui espérait obtenir environ 30 millions d’euros pour le site du centre-ville, dont ils ont déménagé il y a deux ans, afin de financer la construction de la nouvelle polyclinique du CHU-Estaing.
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