La « journée sans voiture », inventée en 1997, va s’effacer au profit d’une « journée du transport public » à un euro, le 19 septembre, qui vise à convaincre les Français d’opter pour des déplacements plus propres.
Cette « première », présentée le 6 septembre, offrira un tarif journée à 1 euro dans une centaine de réseaux de transport, essentiellement dans les villes moyennes.
Quelque 22 millions de Français pourra en bénéficier, selon Serge Morin, président du GIE « Objectif transport public », à l’origine de l’opération.
Ce groupement d’intérêt économique a été créé par le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) et l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), avec le soutien du ministère de l’Ecologie.
Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo a souligné que le transport, qui représente environ le quart des émissions françaises de CO2, était « un sujet crucial du Grenelle de l’environnement ».
L’édition 2007 réunit 493 participants (villes, associations, entreprises, établissements scolaires), soit un tiers de plus qu’en 2006, s’est réjouie Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie.
« Deux tendances fortes » se dégagent : « le vélo et le covoiturage », a-t-elle expliqué. Parmi les initiatives, l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe) a mis au point une « calculette », qui permet à chacun de mesurer en euros, en émissions de CO2 et en consommation d’énergie l’impact d’un déplacement domicile-travail en fonction du mode de transport choisi.
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