La SNCF envisage la fermeture de 262 gares de fret d’ici le 30 novembre. Celle de Cherbourg en fait partie. L’information suscite l’incompréhension générale dans les rangs des élus locaux.
Le député maire de Cherbourg-Octeville Bernard Cazeneuve (PS), le député et président de la région Basse-Normandie Philippe Duron (PS), le sénateur et président du conseil général de la Manche Jean-François Le Grand (UMP), tous dénoncent une décision unilatérale.
Dans un communiqué commun, publié le 6 septembre, Bernard Cazeneuve et Philippe Duron estiment en particulier qu’«à l’heure où [
] la nécessité de développer des modes de transports respectueux de l’environnement est plus que jamais d’actualité, il apparaît pour le moins curieux, voire contradictoire de s’en remettre une fois de plus à la route pour la gestion de nos trafics».
Pour le développement du port de Cherbourg, la région et le département de la Manche, réunis au sein d’un syndicat mixte, avaient fait le choix d’investir dans le ferroviaire pour allier ses atouts à ceux du maritime et du routier. «Ce potentiel multimodal du port de Cherbourg a permis de répondre à un appel à projet européen relatif aux autoroutes de la mer», rappelle Jean-François Le Grand. En profond désaccord avec une décision qu’il estime compromettre les efforts de développements maritimes sur Cherbourg, il a sollicité un rendez-vous auprès de la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac.
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