Le maire-conseiller général de Givors, Martial Passi (PC), a plaidé le 20 septembre la cause du conseil des Prud’hommes de sa ville en préfecture du Rhône, lors d’une réunion de concertation sur la réforme de la carte judiciaire.
Si le maintien des Prud’hommes givordins est menacé en raison d’une activité jugée insuffisante (195 affaires par an), le maire fait valoir la qualité des décisions rendues dans sa ville : les délais de jugements y sont de 7 à 8 mois contre 13 à 14 mois à Lyon, et le taux d’appels est de 13 % (contre 45% à Lyon).
En outre, « avec le renouveau économique de la ville, le maintien des Prud’hommes est une nécessité » estime Martial Passi. Il met en avant le rôle que peut jouer Givors comme pôle de complémentarité de Lyon dans le sud du Rhône et la solution d’un élargissement de la zone de compétence du conseil des Prud’hommes givordin : « c’est une clé pour désengorger Lyon et assurer un service public de proximité efficace ».
Par ailleurs, le maire de Givors a regretté l’absence, lors de la réunion en préfecture, du député (UMP) de la 11ème circonscription de Givors, opposé au maintien des Prud’hommes, contrairement aux deux députés (UMP) du Beaujolais, présents aux côtés du maire de Villefranche-sur-Saône pour défendre le conseil des Prud’hommes et le TGI de la ville.
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