A l’issue de ses rencontres intitulées « Demain quel monde rural ? » l’Association des maires de France a réclamé ce 4 juillet « une refondation complète de la réflexion sur les services de proximité ».
Selon elle, « le droit à la mobilité pour tous » nécessite « un chef de file sur l’organisation des déplacements en région ». L’égalité des territoires, chère à l’équipe « Ayrault-Duflot » passe à ses yeux par la refonte des mécanismes de solidarité nationale.
La synergie, plutôt que l’opposition avec l’urbain – « Les coûts de préservation des espaces, de la biodiversité, de la protection des milieux naturels ne doivent pas reposer sur les communes concernées majoritairement rurales », tranche l’AMF dans sa contribution.
L’association, « forte de de ses 31 576 communes adhérentes de moins de 2 000 habitants », se fait le porte-voix de la synergie urbain-rural. Une exigence qui passe par une approche plus fine de la politique d’aménagement du territoire.
« Si le renforcement des grandes agglomérations joue un rôle moteur dans le développement des territoires environnants, relève l’Association des maires de France, la gouvernance infrarégionale ne saurait se limiter à un dialogue entre la région et les agglomérations. »