La Société des transports en commun de l’agglomération stéphanoise (Stas) a proposé à son personnel des «crash-tests pédagogiques» le 22 octobre à Saint-Etienne, avec un autobus, annoncent l’entreprise et de la préfecture de la Loire.
« C’est la première fois en France qu’un crash-test de ce type est organisé avec un autobus [pour] montrer que, même en ville et à vitesse réduite, les chocs peuvent être extrêmement violents », assure la préfecture de la Loire. Selon celle-ci, le nombre de personnes tuées sur les routes départementales a diminué de 42% depuis 2001.
L’opération s’est déroulée le 22 octobre après-midi, à l’intention des conducteurs de la Stas. Elle était menée par Pascal Draggoto, pilote professionnel spécialisé dans la reconstitution d’accidents, en clôture de la Semaine nationale de la sécurité routière.
Rempli de mannequins, l’autobus de la Stas s’est élancé sur le parking d’un dépôt de l’entreprise, à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), pour percuter une moto avant de recommencer l’opération contre une voiture.
Des démonstrations de freinage ont également été effectuées avec l’autobus circulant à 25km/h, puis à 50 km/h, la distance de freinage étant alors multipliée par quatre.
L’entreprise a indiqué qu’elle enregistrait annuellement de 600 à 700 accidents de tout ordre, dont la moitié environ implique un tiers.
Thèmes abordés