Philippe Duron, président de la région Basse-Normandie, a réaffirmé le 26 octobre sa volonté de mettre en avant la formation tout au long de la vie, a annoncé le 5 novembre « Centre Inffo », quotidien consacré à la formation. Celui-ci présente les quatre principales réalisations de la collectivité depuis 2004.
1. Développement de l’apprentissage
Objectif annoncé : augmenter de 15% le nombre d’apprentis sur cinq ans, pour passer de 9.823 apprentis en 2005 à 11.300 en 2009. La région a créé 3 centres de formation (un par département). La création d’un CFA public supérieur a également été votée en avril 2007. Les sections d’apprentissage à l’attention du personnel qualifié se poursuivent : en 2006, 25 sections ont eu lieu pour un total de 264 places en première année. En 2007, 21 sections ont profité à 210 personnes.
2. Un dispositif « une formation, un emploi »
Le but est de recueillir l’engagement des employeurs sur le recrutement des demandeurs d’emploi à l’issue de la formation. Pour ce faire, la région souhaite, en lien avec un organisme de formation professionnelle, favoriser des formations préqualifiantes pour l’accès à un contrat en alternance, ainsi que des spécialisations adaptées pour des postes spécifiques. Ainsi, elle s’engage à financer :
– les formations d’une durée de 450 heures à 1.014 heures ;
– la rémunération des demandeurs d’emploi en formation, s’ils ne perçoivent pas l’assurance chômage ;
– une aide spécifique aux entreprises pour l’accompagnement des publics en difficulté (300 euros par mois).
3.Partenariat avec l’Afpa
L’Afpa est présente sur 4 sites (Caen, Cherbourg, Coutances, Alençon) et 2 annexes (Ifs, Saint-Hilaire-du-Harcouët). L’offre Afpa complète les programmes régionaux en faveur des demandeurs d’emploi. «Cette offre, précise la région, s’adapte pour répondre à des besoins conjoncturels.»
4. Un nouveau programme de formation générale
Il s’agit de «développer l’accès de tout Bas-Normand, inscrit dans un parcours professionnel, quel que soit son statut, à des savoirs généraux afin de faciliter l’accès à une formation professionnelle supérieure et de favoriser sa mobilité professionnelle», indique la conseil régional. Ainsi, la validation des acquis de l’expérience (VAE) sera notamment développée, et l’accès aux offres de formation facilité, entre autres, pour les chefs d’entreprise et les professions libérales.
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