Georges Frêche, président du conseil régional Languedoc-Roussillon, a annoncé le 22 novembre que la région était prête à engager 270 millions d’euros dans le financement du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier. La région conditionnait jusqu’ici sa participation dans cette opération à une inscription au comité interministériel pour d’aménagement et de compétitivité des territoires (Ciact) du projet de ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan. Sans renoncer à cette exigence, Georges Frêche a indiqué avoir donné un accord de principe à Claude Liebermann, missionné par le gouvernement pour établir le financement de cette réalisation. «Nous avons trouvé une solution qui permet de pas prendre un an de retard supplémentaire, précise Georges Frêche. Pour permettre à Claude Liebermann de poursuivre sa mission, je lui indiqué que la région participerait au financement de la ligne nouvelle Nîmes-Montpellier, sous réserve d’une inscription du projet Montpellier-Perpignan au prochain Ciact, qui devrait avoir lieu au plus tard en juin en 2008».
Le coût de ligne nouvelle Nîmes-Montpellier est estimé à 1,4 milliard d’euros. Selon Georges Frêche, le plan de financement à l’étude prévoit une répartition à 60/40 entre l’Etat et les collectivités locales, une fois déduites les contributions de RFF et de l’Union européenne. La région elle-même prendrait en charge 60 % de la part dévolue aux collectivités locales, le solde étant apporté par les départements de l’Hérault et du Gard et par les communautés d’agglomération de Montpellier et Nîmes.
La réalisation du contournement de Nîmes et Montpellier, long de 60 kilomètres, devrait faire l’objet d’un partenariat public privé. Sa mise en service est prévue à l’horizon 2013.
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