Hugues Portelli, sénateur-maire UMP d’Ermont (Val-d’Oise), a réclamé le 27 novembre « le retour à une police de proximité » pour éviter des incidents tels que ceux qui se sont produits dans son département après la mort de deux adolescents dimanche à Villiers-le-Bel.
« Bien qu’UMP je suis partisan du retour à une police de proximité, parce que dans ma commune je sais très bien qu’il y a certaines équipes de CRS, ce n’est même pas la peine de les faire venir car si elles viennent on sait qu’il y aura de la bagarre », a expliqué Hugues Portelli sur RTL.
« Il faut faire un travail de proximité avec des policiers qui connaissent le quartier et qui ont l’habitude d’y travailler au quotidien », a-t-il insisté.
A son arrivée au ministère de l’Intérieur en 2002, Nicolas Sarkozy, aujourd’hui chef de l’Etat, avait supprimé la police de proximité instaurée par la gauche à partir de 1997.
« Cela fait plus d’un an que nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur le fait que des mini-motos, des motos-cross qui circulent n’importe comment dans les cités avec des gosses qui n’ont pas de casque, qui ne respectent pas du tout les règles du Code de la route », a souligné l’élu, en évoquant la mort des deux adolescents qui ont percuté une voiture de police alors qu’ils circulaient sur une mini-moto.
Selon lui, « il faudrait que la circulation de certains engins soit strictement interdite » et « qu’il y ait un contrôle beaucoup plus sérieux du trafic d’armes » dans les banlieues.
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