Pour la 1ère fois, l’opération «1000 Ambassadrices pour les Sciences dans les Lycées», se déroulera du 3 au 8 décembre, en partenariat avec le rectorat et trois associations, Femmes et Sciences, Femmes et mathématiques et Femmes Ingénieurs.
Pendant une semaine et à l’issue d’une formation, des jeunes scientifiques recrutées dans les universités et les grandes écoles parisiennes, ainsi que dans le monde du travail se rendront dans les lycées de Paris pour parler de leur expérience dans le domaine scientifique, lutter contre les idées reçues selon lesquelles les filles ne seraient pas faites pour ces disciplines et donner envie aux jeunes femmes de tenter l’aventure à leur tour.
Car, force est de constater qu’à l’université, les jeunes femmes désertent les filières scientifiques générales. D’après une étude de l’Insee «Femmes et Hommes – Regards sur la parité – Édition 2004», réactualisée en 2005, les femmes représentent pourtant 46% des classes de terminales scientifiques, mais leur effectif diminue quasiment de moitié en premier cycle d’études supérieures dans la plupart de ces filières. «Pourtant, la voie scientifique permet aux jeunes femmes, les plus touchées par le chômage et la précarité, de s’épanouir et de se réaliser pleinement dans des filières offrant une variété d’opportunités et de nombreux débouchés sur des métiers captivants», explique Danièle Pourtaud, adjointe chargée des universités à la mairie de Paris, à l’origine de l’opération «1000 Ambassadrices pour les Sciences dans les Lycées».
Une table-ronde animée par la journaliste Laure Adler aura lieu le 3 décembre, à 14h30, au lycée Paul Bert (Paris 14ème), en présence de femmes scientifiques de talent.
Pour aller plus loin, télécharger l’étude de l’Insee «Femmes et Hommes – Regards sur la parité»
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