Les sénateurs PS ont appelé le 29 novembre à une mobilisation de « tous les acteurs de la politique du logement, afin d’accroître l’offre locative, notamment sociale, pour que le droit au logement devienne effectif ».
Au cours d’une conférence de presse, Thierry Repentin a dénoncé le « désengagement de l’État », affirmant que « sans les collectivités aujourd’hui, plus aucun logement social ne sortirait de terre ».
Le sénateur de la Savoie a également pointé « une baisse du pouvoir d’achat des 6 millions d’allocataires des aides au logement de 10% entre 2002 et 2005 » et condamné ce qu’il a appelé « la mort programmée du Livret A par le gouvernement ».
Selon lui, le droit au logement opposable n’est « pas une réalité » puisque « seulement 47.900 logements sociaux ont été livrés en 2005 – ce qui fait tout juste 500 de plus qu’en 2002 -« , alors que 600.000 ménages sont « susceptibles d’être reconnus prioritaires au regard de la loi ».
Le groupe socialiste propose pour sa part « d’encadrer la hausse des loyers, de renforcer les aides au logement (en supprimant le seuil de non versement et le mois de carence) et d’orienter les aides fiscales à l’accession à la propriété vers les ménages qui en ont le plus besoin ».
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