Rachid Kaci, conseiller technique à l’Elysée chargé des questions de diversité et de politique de la ville, affirme que le gouvernement « n’a pas droit à l’erreur » avec son plan en faveur des banlieues. « Le plan banlieues sera le bon ou nous courons à la catastrophe », a-t-il déclaré le 3 décembre à Bondyblog, site d’actualités fondé à Bondy (Seine-Saint-Denis).
Evoquant les violences de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), après la mort le 25 novembre de deux jeunes dans une collision entre leur mini-moto et une voiture de police, Rachid Kaci affirme qu’il s’agit de « la conséquence d’une situation sociale extrêmement tendue et désastreuse ».
« Cette explosion de violence n’a été possible qu’en raison d’un profond malaise social », explique-t-il. Sans pour autant justifier les agressions contre la police ou les pompiers: « Ceux qui ont tiré sont des voyous. »
Rachid Kaci estime que l’éducation doit être une priorité du plan, « en payant mieux, et de façon significative, les professeurs qui exercent dans les banlieues ».
Il considère qu' »il faut mettre fin » à la carte scolaire « pour insuffler une philosophie de la concurrence et de la compétition entre établissements ».
Rachid Kaci, tête de liste de l’UMP à Nanterre (Hauts-de-Seine) aux municipales de mars 2008, préconise l’instauration d’un contrat de travail « qui permette aux chefs d’entreprise de recruter et d’envisager de licencier, au bout de quelques mois, sans avoir à fournir de raisons précises ».
Le plan pour les banlieues, préparé par la secrétaire d’Etat à la Politique de la ville Fadela Amara, devrait être lancé le 22 janvier.
Thèmes abordés