Alors que les négociations tripartites – Commission européenne, Parlement européen, Conseil – se déroulent actuellement, les régions françaises défendent des principes essentiels, qu’elles souhaitent retrouver dans le texte définitif. Il s’agit de créer de l’emploi et de réduire la facture énergétique : la directive efficacité énergétique devrait permettre de créer 400 000 emplois nets, non délocalisables, sur les territoires. L’adoption de nouvelles règles énergétiques doit aussi conduire à la réduction des dépenses énergétiques de l’Europe.
L’ARF soutient le maintien de l’objectif de 20% d’efficacité énergétique exprimé en énergie primaire, de même qu’elle conteste la position du gouvernement français qui vise à exclure du calcul des émissions de quotas les secteurs du transport et celui des industries concernées par le système d’échanges communautaires de quotas.
Enfin, alors que le projet de directive prévoit un objectif de rénovation de 3% des bâtiments publics par an, le gouvernement français veut exclure le patrimoine immobilier des collectivités locales : l’ARF demande au contraire que les régions s’impliquent dans la rénovation énergétique, alors même qu’elles revendiquent un rôle accru dans la R&D, la formation, la création d’emplois, et la réindustrialisation des territoires.
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