Le préfet de police de Paris a réuni le 8 janvier les sept préfets d’Ile-de-France afin de « mieux coordonner les synergies » en cas d’attentats ou de catastrophes dans cette région de 11 millions d’habitants, a-t-on appris le 9 janvier à la préfecture de police de Paris (PP).
Depuis 2004, a précisé Michèle Merli, secrétaire générale de la zone de défense à la PP, la préfecture travaille sur un vaste plan antiterroriste envisageant tous les scénarios possibles, dont des attentats simultanés.
Plusieurs simulations, en exercice ou en grandeur nature, ont déjà été effectuées à cet effet à Paris.
Lors d’une séance au Conseil de Paris, le 16 décembre 2007, le préfet de police Michel Gaudin avait annoncé aux élus qu’un « plan ambitieux de révision d’ensemble de la doctrine et des plans d’intervention » avait été lancé en 2005 et serait « bientôt bouclé ».
Il regroupe, avait dit le préfet, « l’ensemble des composantes » déjà engagés à leur niveau dans des plans « rouges » (pompiers, dont le plan rouge alpha en cas d’attentats simultanés) ou « blancs » (hôpitaux), dans le traitement et le suivi des victimes (plan Sinus), la circulation ou l’intervention de la police judiciaire sur les lieux de cet ou ces attentats.
Selon Michèle Merli, c’est ce qui a été présenté aux préfets le 8 janvier. Au cours de la réunion, dont fait état Le Figaro dans son édition du 9 janvier, d’autres aspects de catastrophes, telles des inondations, pouvant survenir en Ile-de-France ont été abordés.
« Il faut arriver à faire travailler tout le monde ensemble », selon Michèle Merli, et « mieux coordonner les synergies ». La réunion de lundi avec les préfets est, selon elle, une « étape très importante ».
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