La ministre du Logement et de la ville, Christine Boutin, a estimé le 14 janvier que la politique de la ville « ne se résumait pas à la politique des banlieues » tout en précisant que « cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas un plan banlieue ».
Interrogée au sujet d’une interview donnée au journal La Croix où elle affirme « ne pas croire en un plan banlieue », Christine Boutin a affirmé qu’il n’y avait « ni contradiction ni difficultés entre Fadela Amara et moi ».
Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, qui a organisé pendant l’été et l’automne une vaste consultation des banlieues, présentera le 22 janvier prochain les grandes orientations de son plan baptisé « Egalité des chances ».
« Ma responsabilité est de regarder la Ville dans sa globalité », a ajouté Christine Boutin, selon laquelle « il ne faut pas opposer les quartiers les uns aux autres mais au contraire développer les solidarités humaines ».
« Les propositions que va faire Fadela Amara ne peuvent que s’intégrer dans cette vision globale de la ville. La phrase de La Croix est sortie de son contexte », a-t-elle affirmé.
Pour la ministre, les programmes de rénovation urbaine ne doivent « pas toucher que les périphéries des villes » mais concerner aussi « les centres anciens où il y a aussi de l’habitat indigne », a-t-elle encore dit, soulignant qu’elle voulait « porter une vision globale de la ville ».
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