Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Politique de la ville

Une interview de Christine Boutin ajoute à la cacophonie concernant le plan banlieue

Publié le 15/01/2008 • Par La Rédaction • dans : France

Ma Gazette

Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée

Après l’annonce, la semaine dernière, du report au mois de février de la présentation du « plan banlieue » par le président Sarkozy, Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, a ajouté le 14 janvier à la cacophonie en déclarant « ne pas croire en un plan banlieue ».
« Je ne crois pas en un plan banlieue mais en une autre politique de la Ville », a affirmé la ministre dans une interview accordée à La Croix.
« Le plan ‘Egalité des chances’ de Fadela Amara est centré sur les banlieues. Moi, a-t-elle ajouté, je crois en la réponse beaucoup plus globale d’une nouvelle politique de la Ville. On ne résoudra pas les problèmes des quartiers par un énième plan qui se résumerait à leur donner encore plus de moyens ».
Jointe au téléphone le 14 janvier par l’AFP, Christine Boutin a souligné que la contradiction entre « la phrase de La Croix sortie de son contexte » et les orientations que Fadela Amara s’apprête à annoncer le 22 janvier à Vaulx-en-Velin n’était « qu’apparente ».
La politique de la Ville « ne se résume pas à la politique des banlieues » mais « cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas un plan banlieue », a-t-elle rectifié.
Le 8 janvier, lors de sa conférence de presse, Nicolas Sarkozy avait déjà jeté un pavé dans la mare, en annonçant le report au début février de la présentation du plan Banlieue, auquel travaille d’arrache-pied la secrétaire d’Etat à la Ville Fadela Amara, qui devait avoir lieu le 22 janvier à Vaulx-en-Velin.
Fadela Amara a reconnu elle-même ses difficultés à finaliser son projet en déclarant que le président lui avait demandé de « booster » son plan. « La caractéristique de ce plan, c’est qu’il reposera davantage sur les personnes que sur les territoires », a prévenu Nicolas Sarkozy.
Christine Boutin a développé cet aspect en soulignant que « la logique des ‘zones’ à la base de toutes les politiques d’aides a dressé des frontières entre les paysages urbains ». « Ce système a ghettoïsé des territoires », a-t-elle ajouté.
Lors de la préparation du plan pendant l’automne avec les acteurs de la banlieue, Fadela Amara avait évoqué l’idée de déterminer des zones par couleurs (verte, orange ou rouge) pour mieux s’attaquer aux difficultés croissantes que rencontrent les « quartiers ».
Christine Boutin a fait valoir aussi que « la logique des zones » n’était « plus pertinente », remarquant que l’habitat indigne affectait aussi les centre-villes anciens.
Pour elle, « ce ne sont pas forcément des moyens supplémentaires qui seront nécessaires mais une meilleure distribution des fonds ».
Elle a estimé que le mode de distribution des aides était « devenu beaucoup trop compliqué » et qu’il « sera nécessaire de revoir la fiscalité locale ».
Reçus en fin de semaine dernière par Christine Boutin et Fadela Amara, plusieurs maires de banlieue avaient ardemment plaidé pour « une péréquation fiscale entre villes riches et villes pauvres ». Une telle réforme, soulignent-ils, est indispensable pour les quelque 150 communes les plus pauvres qui disposent de budgets inférieurs de 20 à 40% au budget moyen des communes alors que leurs administrés comptent eux-mêmes parmi les populations les plus défavorisées.
En novembre dernier, la Cour des comptes avait dressé un bilan sévère de la politique de la ville menée depuis 2002, jugeant son efficacité « incertaine » en raison notamment de dispositifs trop lourds et complexes et ce, en dépit des milliards dépensés.
Elle avait aussi remarqué que 19 ministres de la ville s’étaient succédés en 17 ans.

Thèmes abordés

shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Une interview de Christine Boutin ajoute à la cacophonie concernant le plan banlieue

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement